26 octobre 2012
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En 2011, nous avons rencontré David Coulibaly à Bamako.
David Coulibaly est un artiste qui fait de la peinture sous verre. Il a refait pour nous, avec son style propre, un des dessins du livre "Le tam-tam qui parle".
Le plus souvent, les tableaux de David Coulibaly représentent des scènes de la vie villageoise au Mali :
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22 février 2012
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Interview réalisée en juin 2010 à Fassa.
Oumar Nianankoro Diarra est enseignant et directeur d'école dans le Cercle de Kolokani, au Mali. Il s'exprime ici sur la signification des contes traditionnels au Mali.
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21 septembre 2011
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Fassa est un village de la commune de Guihoyo. Il regroupe environ 1000 personnes. Les habitants de Fassa parlent le bambara, qui est la langue la plus courante au Mali. Certains parlent également le français, qui est la langue officielle du Mali et qui est enseignée à l’école.
Les familles vivent essentiellement de l’agriculture, cultivant notamment des céréales comme le mil, le sorgho, le maïs et le riz.
Fassa a une école primaire où les enfants peuvent étudier de la 1ère à la 6ème année (de 7 à 12 ans environ).
Cartes réalisées par Frédéric Ham, membre de Donniyakadi.
Ces cartes sont protégées par le droit d'auteur. Merci de ne pas les copier ou les réutiliser sans notre autorisation.
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21 septembre 2011
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« Les contes sont vus d’abord en Afrique comme une distraction. Tout esprit a besoin de se relaxer et en écoutant un conte on oublie les peines quotidiennes.
Mais les contes ont un autre aspect capital, c’est le côté éducatif. Tout conte au Bélédougou se termine par une leçon de morale. Les contes permettent aux aînés de véhiculer des messages. Le conte est une école qui forme l’individu.
Autrefois, le conteur était un sage, quelqu’un qui avait assez vu, assez vécu. Après les travaux de la journée, après le repas de la nuit, on allumait du feu dans la cour, et généralement c’est à ce moment que les contes commençaient. Tout le monde s’attroupait autour du conteur, pas seulement des enfants, mais aussi des adultes et des personnes âgées.
Dans ce monde moderne, le conte a perdu sa valeur. La génération actuelle a d’autres activités de distraction. Celles-ci sont devenues si multiples que le conte est en train de mourir à petit feu. Il n’y a presque plus d’attroupements familiaux pour conter.
Or c’est à travers le conte que l’identité culturelle se dégageait. Les valeurs sociales, c’est le conte qui les préservait. Un peuple sans identité culturelle, c’est un peuple qui navigue dans l’obscurité. La revalorisation des contes ne peut que faire du bien. »
Oumar Nianankoro Diarra

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