La langue bambara a des voyelles orales et de voyelles nasales.
Il y a 7 voyelles orales, qui existent également en français :
- "a" comme dans « la »
ex : kasa (l’odeur)
- "e" comme dans « dé »
ex : se (verbe « pouvoir »)
- "ɛ" comme dans « laid »
ex : cɛ̌ (l’homme)
- "i" comme dans « lit »
ex : di (donner)
dì (comment)
- "o" comme dans « dos »
ex : kò (laver)
- "ɔ" comme dans « dot », « corps », « bol »
ex : bɔ (sortir)
- "u" comme dans « doux »
ex : su (la nuit)
sǔ (cadavre, défunt)
Il y a 7 voyelles nasales, dont 3 existent en français :
- "an" comme dans « banc »
ex : yàn (ici)
- "en" son qui n’existe pas en français. Il faut prononcer un « é » en faisant passer l’air par le nez
ex : sěn (jambe, pied)
- "ɛn" proche du son qu’on entend dans « pain »
ex : mɛn (entendre)
- "in" son qui n’existe pas en français. Il s’agit d’un « i » nasalisé.
ex : fìn (noir)
- "on" son qui n’existe pas en français. Il s’agit d’un « o » fermé faiblement nasalisé
ex : don (jour)
- "ɔn" comme en français dans « bon »
ex : dɔn (savoir, connaître)
- "un" son qui n’existe pas en français. Il faut prononcer un « ou » français nasalisé
ex : dun (manger)